jeudi 18 octobre 2007

Tous

Tous ces hommes qui passent, qui me frôlent... Tous ces hommes sont une infinité de possibilité, une multiplication du désir, un foisonnement de l'imaginaire.

Je n'en aime aucun mais je les désire tous.

Je les imagine me frôlant, je peux presque sentir leur souffle sur mes yeux, leur mains sur mes seins, leur langue sur mon ventre...

Je veux sentir leurs sexes contre le mien, leurs bras m'attrapant les hanches... Je veux aspirer leur désir, leurs sueur, je veux mordre leur chair...

Je veux ces corps, ce que j'ai, ceux que j'ai ne me suffisent pas...

Je ne désire rien d'autre que d'être renversé, que l'on arrache mes vêtements et ma souffrance, que l'on pénètre mon sexe et ma solitude.

Je n'en aime aucun mais je les désire tous.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

A mon avis avec un post pareil, tu ne vas pas rester longtemps une âme solitaire :)

Kinky a dit…

Superbe texte