mardi 30 octobre 2007

Vous

Le jour où vous êtes rentré dans la salle, j'ai su que j'allais vous aimer.

Le jour où vous m'avez regardé, j'ai su que j'allais chérir ce regard.

Le jour où vous avez pris mes mains, j'ai su que j'allais vous aimer.

Le jour où avez essuyé mes larmes, j'ai su que j'allais chérir votre peau.

Le jour où je vous ai vu marcher, j'ai su que j'allais vous aimer.

Le jour où nous nous sommes vu, j'ai su que je vous avais perdu.

Ce jour où...

Je vous ai écrit un billet qui vous supliait de m'aimer.

Ce billet vous implorait

Un autre l'a compris,
un autre m'a pris les mains,
à essuyer mes larmes et a su qu'il allait m'aimer.

Pourquoi n'avez vous pas abandonné vos fantômes ?
Je vous aurais tellement aimé...

Ne déplorez pas votre âme solitaire, vous avez choisie de l'être...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je ne sais pas si on a vraiment le choix.