mardi 5 février 2008

Et voilà

Si je l'avais gardé, j'aurais accouché depuis quelques jours...

la vie est étrange, je suis là dans ce pays lointain et je n'y pensais plus, mais quelque chose m'a poussé à reprendre contact avec les gens que j'ai rencontré à ce moment.

Par exemple, G. je suis retourné sur son blog, lui que j'avais utilisé comme théreutique sexuelle, trois mois, jours pour jours après mon avortement. Coucher avec lui n'a pas été très joyeux, mais c'était necessaire, comme lorsqu'on verse de l'alcool sur une plaie à vif...

ensuite j'ai pu enfin me réaproprier mon corps...

pour M...

M. est loin de moi et pourtant si proche, je sens sa présence près de moi tout les jours. C'est bon de se sentir aimée...

Pourtant, aujourd'hui je pense à mon pauvre foetus, à cet embryon de vie, à ce début à jamais figé dans ma mémoire et dans mon corps.