vendredi 21 mars 2008

Au revoir

Je déménage

en attendant de vous voir...

http://errancesurbaines.wordpress.com/

biens à vous,

vendredi 14 mars 2008

Again

M. m'a quitté...

par Skype, vu que nous ne sommes pas sur le même continent.

Il a revu son ex - ex, celle d'il y a trois ans.. son premier amour, celle qu'il n'a jamais pu oublier.
Il m'a quitté pour un fantôme avec qui plus rien n'est possible.

Ce n'est même pas un salaud, il a vraiment cru à un moment qu'il m'aimait.

L'enfer est pavé de bonnes intentions.

mardi 5 février 2008

Et voilà

Si je l'avais gardé, j'aurais accouché depuis quelques jours...

la vie est étrange, je suis là dans ce pays lointain et je n'y pensais plus, mais quelque chose m'a poussé à reprendre contact avec les gens que j'ai rencontré à ce moment.

Par exemple, G. je suis retourné sur son blog, lui que j'avais utilisé comme théreutique sexuelle, trois mois, jours pour jours après mon avortement. Coucher avec lui n'a pas été très joyeux, mais c'était necessaire, comme lorsqu'on verse de l'alcool sur une plaie à vif...

ensuite j'ai pu enfin me réaproprier mon corps...

pour M...

M. est loin de moi et pourtant si proche, je sens sa présence près de moi tout les jours. C'est bon de se sentir aimée...

Pourtant, aujourd'hui je pense à mon pauvre foetus, à cet embryon de vie, à ce début à jamais figé dans ma mémoire et dans mon corps.

mardi 25 décembre 2007

1-0

Message de M. le 22 décembre à 21h58

"Marseille a gagné. Je t'aime. Je te rassure les deux choses n'ont rien à voir"

Je suis folle de lui... et pourtant je l'abandonne pour d'autres contrées lointaines...

lundi 3 décembre 2007

Episode 5

Ce fut la dernière fois où nous fîmes l'amour...

C'était un signe, 7 semaines plus tard j'avais la confirmation que j'étais enceinte. Mais ce n'était qu'une confirmation car je le savais... je le savais depuis le début...

avant que mes seins se gonflent,
avant que mes nausées que jettent de manière frénétique sur la bouffe,
avant que je ne m'évanouisse de fatigue à l'hôpital pendant que j'écoutais distraitement ce patient qui voulait faire sa procuration...
avant que je ne compte plus mon retard...

C'était un vendredi. La veille, j'avais calmement acheté mon test de grossesse. Il reposait sagement au fond de mon sac. Ensuite j'allais dormir chez D., je ne me souviens pas de notre conversation, inintéressante, comme l'était devenue notre relation.

Le matin, après son départ, je me suis levée et j'ai suivi scrupuleusement les instructions. Il n'aura fallu au test qu'une seconde pour que la croix s'affiche de toute sa splendeur.

Je suis calme.
Je ne pleure pas.
Je ne me roule pas par terre.
Je m'allonge sur le lit et je goûte à ce moment de solitude, ce dernier calme avant la tempête. Moi qui suis si prompte à appeler les copines, je ne veux appeler personne, je ne veux personne, je n'ai besoin de personne...

Toutes ces personnes à qui je vais parler, qui disséqueront mon histoire, qui auront un avis, une pensée, une minute de compassion ou de réprobation...
Je veux être seule, seule avec cette vie au creux de mon ventre, je veux être seule car je sais que personne ne sera là pour moi. Je caresse les draps du lit, il est vide, il est froid, tout un symbole.

Allongée sur le lit, je me prépare au combat, à la bataille intérieure, à la lutte acharnée qui laissera mon corps meurtri, mon coeur déchiqueté, ma vie toute autre...

Je suis calme et sereine pour la dernière fois.